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1956,
Alain Delon flâne souvent du côté de Saint
Germain des Prés où il fait la connaissance de
Daniel. Leur amitié trouve son origine dans l'ambiance
des rues et des boites de ce quartier. Sa belle gueule et son
magnétisme font très vite l'unanimité chez
les gens de Cinéma. Printemps 1958, Alain vient de terminer
un second film, "Sois belle et tais toi". Daniel a
déjà tourné dans une vingtaine de films.
ils se balladent sur les Champs-Elysées, il fait beau,
l'humeur est légère, Daniel signe des autographes,
Alain réalise avec humour qu'il faudra faire quelques
films de plus pour en signer à son tour. Peu de films
après, il devient la grande Star de Cinéma qu'il
est encore aujourd'hui.
Alain est certainement celui de ses
amis que Daniel a le moins souvent vu pendant ces dernières
décennies, c'est pourtant l'un de ceux pour lequel il
a la plus profonde estime.
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Pour
en avoir personnellement bénéficié, lui
et beaucoup d'autres, Daniel dit toujours d'Alain qu'il est
un homme particulièrement généreux, qui
ne fait jamais état de sa philanthropie, secret, pudique,
loyal et fidèle en amitié.
Daniel a de rares souvenirs avec Alain, mais
ce sont toujours des moments et des circonstances exceptionnels,
dont celui, inoubliable et insolite d'une nuit de Noël
à Marbella, chez Gérard Bonnet, où Alain
danse un Flamenco effréné avec Sean Connery sur
la table du dîner. Une image magnifique.
Daniel aime Alain, il sait qu'il peut compter sur lui comme
Alain peut aussi le faire. Leur lien est intact. Alain est l'un
des derniers avec Daniel à avoir vécu et connu
cette époque mythique du cinéma en noir et blanc.
Un témoignage qui reste le plus beau de leur souvenir
commun.
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